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Bien que plusieurs scientifiques aient réussi à cloner des animaux à ce jour, le mot clone a été inventé en 1963 par le biologiste britannique J.B.S. Haldane comme la possibilité biologique pour l’espèce humaine pour les 10 000 prochaines années. Bien sûr, cloner requiert des connaissances dans le domaine scientifique.
En 1902, Walter Sutton a prouvé que les chromosomes sont le support de l’information génétique, et, dans la même année, Hans Spemann a annoncé que cette information génétique est utilisée pour créer un nouvel organisme. Il a aussi mis au point la première expérience de transfert de noyau en 1928 et a développé ainsi la première méthode de base, utilisée plus tard pour cloner, en transférant le noyau d’une cellule d’un individu dans un ovule ne contenant plus son noyau. En 1952, en utilisant cette méthode, deux savants, Briggs et King, ont cloné des tétrapodes. Dix ans plus tard, John Gurdon, de l’Université d’Oxford a déclaré qu’il avait cloné des grenouilles d’Afrique du Sud, en utilisant des cellules entières et différenciées d’intestins d’individus adultes. Comme ce n’était que les débuts du clonage, beaucoup de savants sont restés sceptiques et ont commencé à trouver des failles dans son travail. Mais les connaissances en génétique ont évolué et bientôt, le code génétique entier a été établi en 1966 ce qui a permis une explosion des études génétiques. La structure de la double hélice d’ADN a été découverte en 1962 après 10 ans de recherche par James Watson, Francis Crick, Maurice Wilkins et Rosalind Franklin. Le premier gène (petite séquence de nucleotides) est isolée en 1969 par James Shapiro de l’Université d’Harvard et par Jonathan Beckwith (ce gène contrôle la digestion du sucre dans une bactérie). Mais tout a changé quand le premié enzyme de restriction, appelé ColE1, est isolée en 1970. Cet enzyme, suivi d’une très longue série d’enzymes similaires mais de spécificités de sites différentes, est utilisée pour couper l’ADN à des endroits précis: cette découverte a consenti d’autres manipulations de l’ADN. Cela a permis de trouver des médicaments pour certaines maladies, de nouvelles sources d’énergie comme le bio-fuel, pour créer des plantes résistantes aux insectes et pour développer des techniques de clonages.
Presque 30 ans après Briggs et King, le biologiste allemand Karl Illmensee a3 souris en 1979) avec un seul parent en transférant le noyau d’une cellule de souris dans l’ovule d’une autre. Cela était très surprenant puisque ces résultats sont arrivés après que plusieurs expériences de clonage avaient échoué, commençant à convaincre les savants que le clonage de mammifères était impossible. Ils essayèrent de reproduire ses expériences mais ils n’y sont pas parvenus. Les scientifiques ont découvert plus tard que ses résultats étaient truqués. Nous devons attendre jusqu’au 1996, année de la naissance du premier vrai mammifère cloné, un mouton baptisé Dolly, grâce à Ian Wilmut, de l’Institut Roslin en Ecosse, qui au même moment, a découvert que l’information génétique d’une cellule ne diminue pas à chaque fois qu’elle se divise et qu’ainsi l’ADN retourne à son état original à chaque division. Polly, un autre agneau cloné a été créé un an plus tard à partir de cellules de peau génétiquement modifiées pour contenir un gène humain dans chacune des cellules de son corps. Plus tard, des souris et des vaches furent clonées par des japonais en utilisant la même technique.
Mais la naissance de mammifères clonés a conduit au débat mondial sur la question éthique du clonage et le Président des Etats-Unis William Bill Clinton a proposé une législation pour interdire le clonage d’humains pendant au moins cinq ans et cette charte d’interdiction fut signée par dix-neuf nations d’Europe et par des milliers de biologistes et physiciens. Ratifiée en 1997, cette interdiction de cinq ans a pris fin en 2002 mais à ce jour aucun humain cloné n’est officiellement né.